Le secteur de l’industrie du bois et de l’ameublement est très concurrencé par l’informel.
La prospérité du secteur nécessite la mise en place de normes rigoureuses.
Les professionnels encouragent à consommer marocain.
L’Association marocaine des industries du bois et de l’ameublement (AMIBA) a organisé récemment un séminaire portant sur le thème «La normalisation du secteur du bois, facteur clé de croissance et de développement» avec la participation de la Direction de la qualité et de la surveillance du marché du ministère de l’Industrie , du Commerce et des Nouvelles Technologies, l’Association de protection du consommateur et le Centre technique des industries du bois et de l’ameublement (CTIBA) .
L’AMIBA, créée il y a à peine un an et demi, regroupe actuellement 15 membres issus de diverses sociétés œuvrant à la transformation du bois et de ses dérivés et ses applications. «L’AMIBA est une association jeune. Elle est amenée à grandir selon le degré de crédibilité qu’elle pourra obtenir par la qualité de ses interventions et aux résultats obtenus», souligne Ali Fassi Fihri, président de l’Association.
Le séminaire, réunissant des professionnels et des experts du domaine, ont prolongé la réflexion en évoquant les acquis du secteur qui a connu la mise en place des normes nationales, l’ajustement partiel de la fiscalité et les différentes avancées au niveau des opérations antidumping qui ont été menées ces derniers mois. Mais le plus dur reste à faire. Selon Fassi Fihri «le secteur a besoin d’un ajustements de la FNF sur les intrants, le développement des produits normés et certifiés, l’ouverture de centres de formation des menuisiers mais, surtout, il faut réfléchir à de nouvelles mesures incitatives pour consommer les produits de l’industrie locale».
Afin de convaincre les ménages à consommer marocain et pour développer leur compétitivité au niveau national et international, les industries du secteur doivent s’aligner sur des normes rigoureuses relatives