Industrialisation britannique
1125 mots
5 pages
I- La « révolution industrielle » en Grande-Bretagne 2 secteurs privilégiés – houille et métallurgie texte de Blanqui donne un rôle central à la houille (l.6) ; houille = « charbon de terre », extrait des mines, ressource abondante (cf. carte), moins cher que le charbon de bois (l'a totalement remplacé dans la production de la fonte en 1830 en GB) houille fournit énergie sous 3 formes : - chaleur (combustible pour des indus. Comme la briquetterie ou la verrerie, … ; chauffage domestique aussi) - lumière grâce au procédé Lebon permettant d'extraire le gaz d'éclairage de la houille (l.7), forme essentielle d'éclairage au XIXe (usines, villes) - énergie mécanique par sa combustion et sa conversion par la machine à vapeur « goudron »(l.7), ie « coal-tar », base de départ de la chimie organique « coke »(l.7) très important : la base du travail sidérurgique, c'est le coke métallurgique, issu de la carbonisation de la houille, qui sert au chauffage des hauts-fourneaux (travail sidérurgique consiste à extraire le fer du minerai (cf.carte) par la fonte du minerai et la réduction des oxydes de fer) procédé pour obtenir du fer (l.10) : le puddlage, très vorace en énergie, c'est à dire un brassage de la fonte (alliage de fer et de carbone obtenu dans le haut-fourneau) puis forgeage au laminoir (cylindres qui applatissent les barres de métal) pour le transport (l. 11) naissance de la sidérurgie moderne fondée sur l'alliance de la houille et du fer, qui est un élément indispensable de la nouvelle civilisation industrielle (sert à fabriquer machine à vapeur, machineoutil, chemin de fer, steamboat, commandes militaires, …) fin du texte montre l'orgueil (« arcs de triomphe ») dû à la place extrêmement dominante de l'industrie sidérurgique britannique, voir l'écart phénoménal avec ses voisins européens dans un manuel – la filière cotonnière deuxième secteur privilégie (l.9 texte Blanqui) origine récente de cette filière (ne dépasse la laine qu'au début du XIXe) croissance très