Séquence 8. Étude de L’Etranger de Camus (1942).

Problématique :

Étude de la première page.

Vous en avez pensé quoi ?
Vous avez aimé ?

Lire la première page (incipit).

Alors vous en pensez quoi ? Ça change de Zola, hein.
Quelqu'un sait-il par quel bout on peut s'y prendre pour commenter ce texte ?

1- Un incipit déroutant (écrire). à quoi sert un incipit ? Présenter personnage : là rien du tout, on ne sait même pas son nom. On ne sait pas ce qu'il fait dans la vie. On ne sait pas à quoi il ressemble.
Présenter lieux. On suppose que c'est à Alger.
Présenter temps. On connaît pas la date. Problème.
=> On apprend très peu de choses.

Première phrase déroutante. Peut-on commencer par « Maman est morte » ? Zola commencerait-il ainsi ?

Donner envie de lire. Ici, non. Pk ?

2- Un personnage bizarre/étrange. Un anti-héros (écrire).
Sa mère vient de mourir, et il ne manifeste aucune émotion.
« je ne sais pas » Il s'en moque.
Il dit « maman », familier, affectueux, mais aucune affection.
« C'est un peu comme si maman n'était pas morte » « allure plus officielle »

Finalement, la seule chose qui compte, ce sont les détails matériels (questions de bus et de temps, relations avec son patron), volonté de respecter les codes sociaux « il a fallu », respect des usages: "je pourrai veiller", "cravate noire", "brassard".

Habitude de manger au restaurant, mais absence de sens. Détaché de tout.

En utilisant la boîte à outil, quel élément montre qu'il est détaché de tout. Phrases très courtes, pas de liens logiques. Il s'exprime comme le télégramme. Style télégraphique, simple voire plat. Absurde des phrases : pas de cohérence, pas de liens logiques
Subit l’enchaînement des événements.

Héros => anti-héros.

3- Un étranger (écrire).

Tout est bizarre « sentiments distingués » on ne dit pas ça quand qqun vient de mourir. On dit « sincères condoléances ».

Il ne comprend rien « je ne sais pas ». « cela ne veut rien dire »

Il