Incipit bel-ami
I.2- Les habitudes des Parisiens et le décor sont définis par « habituées à cette gargote à prix fixe » (l.11), « La ville [...] paraissait suer dans la nuit étouffante. » (l.40), « Les égouts soufflaient [...] leur haleine empestée », « Les cuisines souterraines jetaient à la rue [...] mes miasmes infâmes des eaux de vaisselle et des vieilles sauces. » (l.44), « Les concierges [...] fumaient la pipe sous les portes cochères » (l.46), « Les passants allaient d’un pas accablé, le front nu, chapeau à la main. » (l.47). Le fait que Duroy songe à se rendre aux « Champs-Elysées » (l.50) et au « Bois-de-Boulogne » permet de supposer qu’il s’agissait de promenades très populaires à l’époque.
II.1- Ce passage présente aussi bien l’origine sociale du personnage, pauvre -habillé d’un complet de soixante francs » (l.32) « il lui restait trois francs quarante pour finir le mois » (l.14)-, ancien militaire -« Au temps où il portait l’uniforme » (l.23)- que son arrogance : « heurtant les épaules, poussant les gens pour ne point se déranger de sa route. » (l.29)
II.2- Duroy, bien que sans-le-sou, a un immense succès auprès des femmes : « élégance tapageuse » (l.32) « Les femmes avaient levé la tête vers lui » (l.8) « un [...] regard de joli garçon »