Impactes de la piraterie somalienne
-Diminution de la masse monetaire de quelques pays suite au paiement des rançons qui s’élèverait à 240 millions de dollars cumulés depuis 2009 , par consequant on peut noter l’enrichissement des populations locales somalinennes et indonesiennes ainsi que les commerciaux qui investissent dans la piraterie.
-l’augmentation du prix des marchandises : hydrocarbures , produits alimentaires et matieres premieres.
-le coût pour les pays voisins : le gouvernement seychellois estime la perte à 12 millions d’euros par an, les prises de thon auraient diminué de 20%, la production de conserverie de 11%, les activités du port de 40%, les revenus du tourisme de 10% et le gouvernement doit allouer 2,3millions d’euros par an (4,3% du PIB) à la lutte contre la piraterie . Les lignes ravitaillant la Tanzanie et le Kenya sont directement touchées, les navires doivent effectuer un détournement de ces lignes qui entraine un surcoût estimé à 5 millions de dollars par an ;
-En se prenant au commerce local et régional la piraterie risquent de déstabiliser des économies déjà fragiles ;
-le coût humain : 500- 700 otages actuellement, 4000 personnes ont été maintenues par les pirates.
Une économie de la lutte contre la piraterie s’est développée : les assurances, la construction navale, les sociétés militaires privées.
Statistiques :
Figure : Coût total de la piraterie (par an)
Rançons 176 millions $
Primes d'assurance Entre 460 millions $ et 3,2 milliards $
Routage des navires 2,4 à 3 milliards $
Équipements de sécurité 363 millions $ à 2,5 milliards $
Forces navales 2 milliards $
Poursuites judiciaires 31 millions $
Opérations dissuasives 19,5 millions $
Coût pour l'économie régionale 1,25 milliards $ dont l'Egypte 642 millions $ dont le Kenya 414 millions $ dont les Seychelles 6 millions $