Face à la crise économique mondiale de 1974 qui a révélé les faiblesses de l'économie française, le gouvernement s’efforce de lutter contre le chômage et l'inflation, et de mettre en œuvre de nouvelles politiques. On assiste effectivement, en 1974, à une crise pétrolière qui touche le monde entier. La croissance est faible et les prix augmentent. En effet, en France la croissance a diminuée de plus de moitié par rapport aux années 1960 (2,5% contre 5,7% en 1960) en raison du recul de l’investissement productif : les coûts de production se sont élevés et les charges se sont alourdies du fait de la hausse des prix du pétrole et des coûts salariaux et sociaux , quant aux prix à la consommation, il s'est envolé (près de 12% entre 1974 et 1982, au lieu de 5% entre 1967 et 1973). L'inflation était de ce fait liée à l'augmentation du prix de l'énergie importée (facture pétrolière multipliée par 10 entre 1973 et 1982). Mais encore, la crise est responsable de la montée inexorable du chômage, les demandeurs d'emploi, étaient en effet 2 millions en 1982 et plus de 3 millions à la fin des années 1990, (plus d'un actif sur dix). La montée du chômage est liée à la croissance économique plus lente, moins régulière, mais aussi à la modernisation des usines, les entreprises réduisant leurs charges en automatisant leurs procédés de fabrication et en délocalisant les activités à fort coût de main d'œuvre. La demande mondiale stagne et les industries françaises sont en difficulté. Lorsque Valéry Giscard d'Estaing est élu président de la République, la politique d'immigration connaît un véritable tournant. Jusqu'à cette date la France avait largement encouragé la venue des travailleurs étrangers. Mais en raison de la crise et surtout de la très forte augmentation du chômage, le gouvernement Chirac décide le 3 juillet 1974 de suspendre l'immigration vers la France et de fermer les frontières.
Suite à ces nombreuses difficultés principalement le chômage, on assiste à une montée