Illusion commique, acte 1, scène 1
(Intro)
Nous sommes dans une scène d’exposition. Elle fourni des indications sur les personnages, le(s) lieu(x), l’époque puis sur l’intrigue. Elle se présente dans sa structure soit sous forme de monologue soit sous forme de tirade.
On a une scène qui semble classique par sa tirade ainsi que par son intrigue, mais quelques éléments baroques sont présents comme par exemple le domaine magique.
(I Une scène d’exposition classique)
On a ici tous les éléments d’une scène d’exposition classique dans la seconde tirade qui s’étend du vers 19 au vers 46. Cette tirade va nous informer sur les faits essentiels : * Le drame qui est à l’origine de la disparition du fils. Il est évoqué aux vers 21, 22, 23 et 24. Il y a une dramatisation du père au vers 24 : « a caché pour jamais sa présence à mes yeux ». Ce drame est justifié par le père dans les vers 25 à 32 par une autorité parentale excessive. On observe en effet le champ lexical de la sévérité : « puissance » (vers 26), « punir » (vers 27), « sévérité » et « bannir » (vers 28). Face à ça, on a un fils épris de liberté (vers 26). * Sa quête infructueuse, repérée par la répétition du verbe « chercher » aux vers 23 et 33. On observe également l’énumération de fleuves étrangers : « le Pô, le Rhin, la Meuse, et la Seine, et le Tage » au vers 34 ainsi que la répétition de la conjonction de coordination « et » aux vers 19, 23, 28, 30, 31, 34, 36, 38 et 44. On relève aussi que le vers 36 met en évidence l’errance du père puis son échec. * L’échec de la quête, qui l’a amené au magicien. Au vers 44, le père avoue son échec : « et pas un d’eux n’a pu soulager mon ennui ».
Le bouleversement psychologique du personnage : * Ce personnage est tenaillé parla souffrance, le remord. On observe en effet le champ lexical de la faute aux vers 29 et 32, celui de la souffrance aux vers 37 et 44, ainsi que celui de l’affection aux vers 21 et 31. * Ce personnage est désabusé car selon lui, la gaie