Il faut qu'on parle de Kevin
Il faut qu’on parle de Kevin
Introduction :
Lionel Shriver, d’origine américaine, est une auteur et journaliste américaine qui a fait ses études au collège Barnard ainsi qu'à l'Université Columbia. À sa naissance, le 18 mai 1957 à Gastonia en Caroline du Nord, ses parents l’ont nommée Margaret Ann Shriver. C’est vers l’âge de 15 ans qu’elle a décidé de changer son nom pour Lionel Shriver. Dans son livre Il faut qu’on parle de Kevin, Lionel lève le voile sur le manque d’expertise (l’ambigüité) de certains parents vis à vis l’éducation de leur enfant et elle expose les conséquences désastreuses que cela peut comporter. À ce propos, l’auteur y raconte l’histoire d’une famille constituée de parents ayant des conceptions différentes sur la manière d’éduquer leur enfant Kevin. Celui-ci finit par tué onze personnes: sept camarades de classe, un professeur, un employé, son père et sa petite sœur. Leur enfant, Kevin, avait vécu jusque-là une vie entièrement monotone. La vie ne lui avait jamais paru joyeuse, au contraire, il la percevait comme un enfer. Dans les lignes qui suivent, nous nous concentrerons surtout sur les pages 193 à 202 de l’œuvre.
Résumé :
Kevin est issu d’une famille riche où il n’a pas vécu l’amour maternelle saine dès sa jeunesse. En fait, sa mère ne le désirait pas et n’a jamais su exprimer un sentiment d’amour réel du fond de son cœur envers celui-ci. Ce fait a entrainé le développement d’un état d’indignation chez Kevin, surtout lorsqu’il était en présence de sa mère. Il faisait tout pour embêter sa mère et n’hésitais pas à continuer malgré tous les avertissements qu’il recevait de la part de celle-ci. C’est ainsi qu’après le retour de sa mère d’un long voyage, il n’a pas hésité à faire le malin. Tout d’abord, à l’aéroport il agissait comme un enfant pétrifié de la présence d’Eva. Ensuite, dans l’auto, il ne s’empêchait pas de commettre des bêtises et de recevoir des avertissements de la part de sa mère. Arrivés à