Iie concile œcuménique du vatican
On le considère généralement comme l'événement le plus marquant de l'histoire de l'Église catholique au XXe siècle, symbolisant son ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine faite de progrès technologiques considérables, d'émancipation des peuples et de sécularisation croissante. Des réponses aux questions modernes furent cherchées dans un retour aux racines du christianisme : la Bible (sur base de nouvelles recherches bibliques) et la grande Tradition, dépoussiérée d'une multitude de coutumes accumulées au cours des siècles.
Le déroulement inattendu du concile s'explique par les différences importantes entre la première et la deuxième session du concile. Un programme pré-établi par des cardinaux de curie (avec textes quasi prêts à être votés) fut rejeté. Les pères conciliaires prirent alors leur agenda en mains. Les cardinaux Léon-Joseph Suenens, Giacomo Lercaro, et Julius Döpfner, trois des quatre modérateurs, semblent avoir été à l'origine de cette « révolte ». Le changement de procédure proposé fut immédiatement accepté par Jean XXIII. Tout fut alors très différent, et les débats plus libres.
On y a débattu notamment des célébrations liturgiques, du rapport que devait entretenir l'Église catholique avec les autres Églises chrétiennes, avec les autres confessions religieuses, et la société en général, mais aussi de problèmes plus spécifiquement théologiques, comme la liberté religieuse et la