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On entend par fatigue ou endommagement par fatigue la modification des propriétés du matériau suite à l’application de cycles d’efforts, dont la répétition peut conduire à la rupture des pièces [3]. Les contraintes seront définies par l’amplitude maximale atteinte au cours d’un cycle et par la valeur moyenne de la contrainte m , et par le rapport de la contrainte minimale à la contrainte maximale : (1.1)
On est parfois conduit à distinguer la composante alternative a de la composante statique m. Ainsi, selon des valeurs relatives de ces deux composantes on distingue les essais sous sollicitation : (1.2) (1.3)
Figure (1.1) – Exemple d’un cycle d’effort- temps
- Alternée symétrique : m = 0 , R = -1
- Alternée dissymétrique : 0< m< a , -1< R< 0
- Répétée : m = a , R=0
- Ondulée : m> a , 0< R< 1
La durée de vie est généralement mesurée par le nombre de cycles à rupture N.
L’exécution de n cycles (n105 cycles) les ruptures surviennent systématiquement après un nombre de cycles croissants avec la décroissance des contraintes.
3- Domaine d’endurance illimitée où les ruptures ne se produisent pas avant un nombre de cycles supérieur à la durée de vie envisagée de la pièce.
Entre les deux derniers domaines la courbe de Wöhler présente un coude plus ou moins prononcé compris entre 106 et 107 cycles.
Figure (1-2) – Allure de la courbe de Wöhler
I.2.2- Courbes d’équiprobabilité de rupture :
(Courbes (P.S.N) dans les pays anglo-saxon)
La courbe de Wöhler dont nous venons de parler étant une courbe moyenne, son utilisation peut s’avérer délicate du fait que les valeurs relevées indiquent seulement que la pièce a « autant de chances de se rompe que de ne pas se