PREMIER ESSAI
L’hypersexualisation

Dans notre société moderne, les médias tiennent une place très importante et influence donc l‘opinion publique. Ainsi, par l’entremise de ceux-ci, soit dans la publicité, les vidéoclips, les téléréalités et plusieurs autres, le stéréotype du corps parfait et de la femme sexy est mis en valeur. De plus, les jeunes adolescents s’identifient beaucoup aux vedettes et à ce qu’ils voient à la télévision, ils essaient donc de ressembler à leurs chanteurs ou chanteuses préférés. Cela donne évidemment lieu à une vague d’hypersexualisation principalement chez les jeunes préadolescentes. Selon le département de psychologie et de sociologie de l‘UQAM, l’hypersexualisation se traduit par un usage excessif de stratégies axées sur le corps dans le but de séduire. Je crois donc que ce phénomène est néfaste pour ces jeunes filles qui sont à peine sorties de l’enfance. Les vidéos et la publicité qui vise ce groupe d’âge forge le sentiment de vouloir être désirée par les personnes du sexe opposé et exerce une pression sociale sur ces fillettes.

Tout d’abord, la télévision est un facteur étroitement lié au phénomène de l’hypersexualisation chez les jeunes filles. En effet, une très grande majorité des adolescentes aiment la musique pop et adorent regarder les vidéoclips de leurs chanteuses favorites. Cependant, ces vidéoclips sont souvent choquants, les vedettes sont très peu vêtues, ont une attitude et des gestes sexys qui parfois même frôlent la pornographie. Prenons le clip de Britney Spears, I‘m a slave for you, comme exemple. L’idole de milliers de jeunes filles apparait dans le vidéo vêtue d’une camisole coupée sous la poitrine, d’un pantalon très moulant et d’une petite culotte de style «G-String» qu’elle porte par dessus son jeans. Elle se trémousse sexuellement en chantant qu’elle est une esclave. En tenant compte que le public qu’elle attire est dans la tranche d’âge 12-17 ans, il est évident qu’elle provoque de