Hymne national de la colombie
Le 20 juillet 1836, lorsque l'Espagnol Francisco Villalba arriva en Colombie avec une troupe de théâtre, il composa un chant patriotique en l'honneur de la République de Nouvelle-Grenade[2]. La chanson devint très populaire et fut considérée dans un premier temps comme le premier hymne patriotique de Colombie[3]. Le refrain de ce chant est :
« Gloria eterna a la Nueva Granada, que formando una nueva nación, hoy levanta ya el templo sagrado de las leyes, la paz y la unión. »
« Gloire éternelle à la nouvelle Grenade, qui forme une nouvelle nation, aujourd'hui se lève le temple sacré des lois, de la paix et de l'union. »
En 1847, le compositeur et peintre anglais Henry Price (es), fondateur de la Sociedad Filarmónica, intégra à sa musique des vers écrits par Santiago Pérez de Manosalbas (en). Il écrivit un hymne qu'il appela « Chant national » et qui fut bien accueilli, notamment en raison de sa simplicité[4]. Henry Price était le père de Jorge Wilson Price qui, après avoir vécu à New York, était retourné à Bogotá en 1855 où il se consacra à la composition et où il fonda l'Académie nationale de musique de Colombie[5]. En 1882, il invita le jeune compositeur italien Oreste Síndici à rejoindre l'Académie en tant que conseiller et professeur. En 1910, l'Académie Nationale de Musique devint le Conservatoire National de Colombie[3].
En 1849, José Caicedo Rojas écrivit un poème sur lequel José Joaquín Guarín composa une mélodie. L'hymne reçut le nom de « Oda al 20 de julio » (« Ode au 20 Juillet »). Il fut instrumentalisé en mi bémol pour quatre voix et un