Huile de palme
Les graisses saturées. La consommation de graisses saturées totales a fait l’objet de nombreuses études. Les données les plus solides portent sur le risque cardiovasculaire. Les résultats publiées à ce jour suggèrent que si l’on remplace 5% des graisses saturées de l’alimentation par le même pourcentage de graisses polyinsaturées, on peut espérer selon les études voir son risque cardiovasculaire baisser de 8 à 13%. Cette baisse est certes significative, mais elle reste modeste. On ne sait pas très bien ce qui se passe dans le cas où les graisses saturées seraient remplacées par des graisses monoinsaturées (celles de l’huile d’olive), car les études manquent.
L’hypothèse que les graisses saturées augmentent le risque de cancer du sein n’est pas soutenue par des preuves scientifiques très fiables. Seule l’étude européenne EPIC rapporte une association entre ce type de graisses et le risque de cancer du sein. Les autres grandes études prospectives ne trouvent pour la plupart aucune association. Aux Etats-Unis, les chercheurs de Harvard ont même recherché un lien entre le type de graisses consommé pendant l’adolescence et le risque de cancer du sein de la préménopause. Il n’y a rien du côté des graisses saturées.