Hosties noire "poème liminaire" léopold sédar senghor etude de texte
Introduction :
Dans ce recueil Léopold Sédar Senghor montre dans Hosties Noires sont engagement dans le courant de la négritude dont il est le père fondateur. Il dénonce dans cet ouvrage et en particulier dans le « poème liminaire » le mépris et la non-reconnaissance du sacrifice des soldats africains ayant combattus pour la France durant la guerre. Ce texte a été écrit à Paris en juin 1940 et il est dédié à LG Damas un autre fondateur du courant de la négritude.
Mais quelles images et quels rôle du poète peut on dégager dans ce poème liminaire ?
I: Le poète porte-parole
L'auteur par de nombreux procédés veut montrer son envi d'être le porte-parole de son peuple, du peuple noir. Il utilise de nombreuses négations, un chiasme et des anaphores à deux occurrences pour montrer qu'il est le seul à pouvoir le faire. En effet il critique le gouvernement et les hauts commandant de l'armée française qui selon lui laisse tomber ses camarades morts au combat dans l'oubli. Il ne veut laisser personne bafouer la mémoire de ses frêres.
Par des jeux de sonorité comme des assonances et de allitération l'auteur veut ajouter du lyrisme à son poème. Il veut faire pensé à un chant (chant mortuaire?). Il utilise le chant lexical de la musique et du chant (bouche, trompette, chantaient) et une métaphore sur son peuple dont il voudrait être la bouche et la trompette : Son PORTE-PAROLE. Les négations et les nombreuses phrases exclamatives comme interrogatives accentuent cet effet. D'ailleurs il se démarque des autres poète en faisant implicitement référence à Baudelaire, aux poètes romantiques (Keats), a la poésie classique de Rimbaud. Il veut montrer l'originalité de ses propres héros les héros noirs non classique, les héros « Banania ».
II : Le poète fraternel
Léopold Sédar Senghor a fait partie de l'infanterie coloniale, nous comprenons donc tout de suite le lien qui l'unit aux tirailleurs africains. Il les assimile à sa famille en faisant un