Haoury Marlène ESSE1 Note d’étude critique 28 janvier 2011

Je suis allée voir la projection du film Hors la loi de Rachid Bouchareb, suivi d’un débat animé par Raphaël Karim le 7 décembre dernier. La soirée était organisée par Le Forum.
D’abord, j’avais apprécié le précédent film de Rachid Bouchareb, Indigènes. De ce fait, j’étais motivée pour regarder Hors la loi, pensant que dans le fond et la forme, cela pouvait être aussi intéressant. De plus, mon intérêt à voir le film résidait aussi dans la possibilité d’avoir une première approche ( bien que scénarisée ) de faits historiques qui constituent aussi l’histoire de la France, peu portés à ma connaissance. Enfin, le fait que la séance soit suivie d’un débat m’avait parut intéressant pour essayer de mieux comprendre les enjeux du film, et pouvoir échanger différents points de vue.

I Synthèse de la soirée Le film retrace l’histoire d’une famille, dont celle de trois frères, sur trente cinq années, avec comme fond historique, la guerre d’Algérie. Le film s'attache sur la progression des trois frères qui se débattent avec leur destin.

Le film commence en 1925. Une famille est expropriée de sa terre en Algérie au profit d’un propriétaire français, au motif qu’elle n’a pas de titre de propriété. C’est un déchirement.
Puis, le film se situe en mai 1945, à Sétif, quand des manifestants pour l’indépendance de l’Algérie sont abattus par l’armée et la population européenne. On y voit Saïd, un des enfants de la famille du début du film devenu adulte, qui fuit le massacre, rejoint sa mère, s’aperçoit de la mort de son père et des plus jeunes frères et sœurs. Parmi les manifestants, il y a son frère Abdelkader qui se fait arrêter et emprisonner en France. Il y a un troisième frère, Messaoud, dont on sait qu’il est engagé dans l’armée et fait la guerre d’Indochine.
Quelques années passent, Saïd tue l’homme qui leurs a ordonné de quitter leur terre