Hooligans
Les Girondins voient l'Europe s'éloigner. (L'Equipe)
A mi-parcours, les Girondins pouvaient croire à un deuxième titre de champion consécutif. Un collectif poussif et limité, une usure logique et un jeu souvent en déliquescence ont entraîné un manque de résultats chroniques, ainsi qu'une chute à la 5e place. A deux points de l'Europe, et à quatre du tour préliminaire de la Ligue des champions avant d'affronter Nice mercredi (19h00), les Marine et Blanc peuvent-ils envisager une saison prochaine vierge de toute participation continentale ? «On n'envisage rien !, nous a confié Jean-Louis Triaud. On ne décide pas, sinon, ce serait trop facile. On sera bien obligé de faire un constat...» Bordeaux est-il pour autant prêt à disputer la Ligue Europa, après avoir savouré un quart de finale de C1 tant prometteur qu'inattendu ? «Disons que c'est mieux que rien, parce que ça occupe, mais ce n'est pas très excitant, a ironisé le président. Quand on a goûté à la Ligue des champions, on n'a pas envie de retomber dans l'autre Coupe... Mais les trois premières places me paraissent malheureusement hors de portée.»
Wendel : «Vu le parcours que l'on a fait et l'exploit d'avoir atteint les quarts de finale cette saison, ce sera dur de regarder les autres à la télé.»
Côté vestiaire, analyse similaire. «La C3 doit être une source de motivation supplémentaire, a précisé Laurent Blanc. Mais il est évident que quand on a gouté à la chantilly, la crème anglaise parait bien fade ! On se doit, vu la saison que l'on a faite dans son ensemble, de disputer à tout prix une Coupe européenne. C'est important pour les joueurs, l'entraîneur et pour le club qui nous emploie tous. Quelque part, on n'aura pas mérité la Ligue des champions, mais il faut se reconcentrer pour participer à l'Europe. Le club continue à exister.» Pour Wendel,