Grandet est de cette génération qui a tiré profit de la Révolution. Il a acheté (pour peu d’argent) des vignobles, une abbaye et plusieurs métairies. De cette façon, l’homme a pu se créer une belle fortune. Grandet était un grand avare, calculant tout sur tout, allant même jusqu’à planifier le petit-déjeuner, le déjeuner, etc. Il a su imposé un train de vie à sa femme, sa fille et sa servante. Sa femme et sa fille virent à Saumur une existence banale dans un lieu triste et Nanon, la servante, est soumise aux ordres du maître de maison. L’intrigue est simple : qui Eugénie épousera-t-elle ? Deux familles sont en rivalité (il s’agit en fait de deux des familles les puissantes de Saumur) : les Cruchot et les Des Grassins (qui ont formé 2 clans dans la petite ville où Grandet sait jouer à son profit de leur rivalité). Charles, cousin d’Eugénie, arrive sans prévenir à Saumur lors de la réception de ces deux familles. Son père, le frère de Grandet, a fait faillite et mit fin à ses jours en se faisant « brûler la cervelle ».

Charles au début n’est pas au courant de la mort de son père, il ne sait même pas pourquoi il va chez son oncle. Son père, a laissé une lettre à Grandet où il lui demande de prendre soin de son fils, de l’initier aux mondes des affaires puis de l’envoyer pour les Indes où Charles devra faire fortune. L’arrivée de Charles dans le foyer de Félix va quelques peu chambouler le mode de vie de l’avare. Sa femme, sa fille et sa servante, pleines de compassions, tentent d’accueillir le jeune homme chaleureusement et essaient de lui faire plaisir en lui achetant du sucre, des œufs, du cafés, etc. dans le but de lui faire profiter de son séjour chez son oncle (nul doute qu’avec le régime imposé par Félix, Charles ne serait surement pas plu). Toutes ses dépenses, ne plaisent pas à Grandet. Félix avoue la mort de son frère à son neveu qui est reçu comme un véritable coup de massue par ce dernier. Il s’enferme, pleure et crie