Les mains moites, tremblotantes, mon cœur frisotte, mes jouent rougissent, ma gorge se sert, et mon ventre se noue, mon cerveau fulmine et mon cœur tambourine, je t'aime. Comme personne ne l'a jamais fait auparavant. Si seulement cela pouvait être réciproque. Si seulement tu pouvais m'aimais de la même manière que moi je t'aime. Cela est impossible. La désespérance m'envahi, comme l'eau de la mer envahi les roches et les dévastes, les brises en mille morceaux... Mon regard se trouble derrière les larmes qui coulent lentement mais surement sur mes joues rosées par la tristesse, ma bouche rouge, tellement le sang coule rapidement dans mes veines. Tu es la assis. En face de moi. Tes yeux brillent et ton sourire m'ensorcèle. Mais tu me la déjà, tu ne m'aime qu'en simple amie."Restons amis" une phrase, 2 mots, 4 syllabes, 11 lettres qui glacent jusqu'au sang. Un frisson électrique partant des pieds jusqu'à la tête. Un désespoir inévitable s'empare de moi, puis mes jambes flageolent sous la fatalité de cette réalité. Tirer un trait. Ne plus rêver. Abandonner. Comme barrer un espoir, une chance, un rêve. Une métaphore si cruelle en fait, que mon visage se forge une carapace emmuré dans l'inexpressivité, afin de mieux combattre cet immense choc. Un univers peux s'écrouler en moins d'une seconde par une phrase, une seule, alors qu'il met des années à se construire. Le mien ne se construit pas, il ne peut pas, n'en a pas la force. JE n'en ai pas la force. Je ne peux pas accepter ca, cela est une perspective trop foudroyante à gérer. Certes être amoureuse est la plus belle des choses qui puisse exister, mais aussi la pire. Parce qu’in-intentionnellement tu me rejette. Sans me le dire ni le montrer, et je crois bien que c'est pour ca que je m'accroche a l'impossible, espérant qu'un jour tu puisses m'aimer en retour. Je suis en plein rêve, et je le sais, mais ne dit on pas que l'absence de rêve n'est autre que l'absence de vie ? Je t'aime et je t'aimerai toujours. La plupart