Hobbes leviathan, chap xiii
Hobbes est l’auteur du Léviathan, œuvre philosophique très connue dont nous allons étudier un extrait. Les thèmes de ce texte sont variés, il traite en effet tant du droit, de la justice, de l'état que de la raison. Nous constatons à la lecture de l’extrait à analyser que nous sommes confrontés à des jugements différents, de deux sortes, ceux relatifs à ce que l’on pourrait qualifier de juste et d’injuste et ceux qui concernent le vrai et le faux dans un tout autre domaine, à savoir, le domaine des sciences pures comme les mathématiques, la géométrie. Le penseur avance que les premiers sujets sont souvent objet de discordes par opposition aux seconds pour une raison bien précise, il y va de l’intérêt de ce qui est juste ou non relativement aux premiers jugements. Au contraire pour ce qui est des sciences exactes, cet aspect de la question n’est pas envisagée, elles se désintéressent de ce type d’interrogation et ne se soucient que de sa véracité propre et évidente. Hobbes veut en venir au fait que c’est seulement par le droit et la contrainte que l’on instaurer un ordre dans le monde en accordant les hommes. Dans un premier temps, nous verrons la thèse de manière plus développée de Hobbes en posant la réduction du juste et de l’injuste à la coutume chez les pères, dans une seconde partie nous étudierons les deux sources d’autorité posées par le penseur.
Développement :
I – La thèse de Hobbes : la réduction du juste et de l’injuste à la coutume chez les pères
Le texte commence (lignes 1 à 5) par une réduction du juste et de l’injuste, selon Hobbes, à la coutume chez les pères : Pour défendre cet aspect de la problématique du juste, il invoque deux raisons qui le justifient, la première par ignorance des causes et de la nature du juste et la seconde par réduction du juste à la coutume. Nous avons ainsi une image modèle du juste qui est « extérieure » et propre au fait par opposition à cette autre idée du juste associée au droit qui est