Histoires des infirmieres aux 20eme siecle
Une inertie durable
Jusqu’aux années 1960, les infirmières ont créé des associations, revues et syndicats pour la protection de leur métier. Hormis quelques militantes ces mouvements restent peu efficaces car ils ne trouvent pas de participantes du fait de la passivité et méfiance des infirmières. Pour beaucoup d’entre elles, ces mouvements de syndicats correspondent plus à des revendications personnelles qu’à de vraies revendications pour le bien des patients. De ce fait, elles hésitent toujours à s’engager car il est difficile de concilier l’engagement syndical et la vocation. De plus, les infirmières syndiquées sont souvent sanctionnées car mal vu par leurs employeurs. La contestation des années 1960
Le vent nouveau
Après la 2nde guerre mondiale, la presse s’est enrichie de revues a visée informative sur l’évolution de la médecine. Les infirmières réalisent que leur formation n’est pas en adéquation avec la réalité sur le terrain. Elles réclament donc une formation plus complète et des compléments de formation durant la vie professionnelle. Elles demandent une formation en sciences humaines pour avoir le souci d’une médecine de la personne et ne pas continuer à transformer les hôpitaux en machines à soigner. Lors de la grève de 1968, les patients ont été délaissés et cela va à l’ encontre des valeurs des infirmières. Cette grève a permis de gagner une amélioration de salaire et des conditions de travail.
Les conséquences
Depuis 1968, les grèves se multiplient et prennent des formes diverses :
Grève de pointage : travaillent mais ne pointent pas donc ne sont pas payées
Grèves de dossiers : plus de dossier patient donc plus de facturation et de remboursement par la sécurité sociale pour l’hopital.
Grève totale : présence minimum
Le féminisme se développe. La coordination des années 1980
Aggravation du contentieux
L’offre de soin de