CHAPITRE 1 : Des cartes pour comprendre le monde

I°) Lire et construire, une carte quels enjeux ?
A°) Comment représenter le monde ?

L’Amérique du Sud semble plus petite que le Groenland : En réalité, elle est neuf fois plus grande : 17,8 millions de kilomètres carrés contre 2,1 millions. * L’Inde (3,3 millions de kilomètres carrés) semble de taille identique à la Scandinavie (1,1 million de kilomètres carrés) * L’Europe (9,7 millions de kilomètres carrés) semble plus étendue que l’Amérique du Sud, pourtant près de deux fois plus grande (17 ?8 millions de kilomètres carrés).
Projection de Fuller :
Ce planisphère implique une perception de lecture universelle, sans hiérarchisation des terres émergées.
Tous les terriens sont à égalité de traitement dans cette projection.
Ni le Nord, ni Sud, donc ni le haut ni le bas, n’existent sur cette carte. Les repères cardinaux utilisés sur la majorité des cartes viennent d’une création des cartographes européens, et qui ont notamment décidé que le Nord serait en haut.

A°) Comment représenter le monde ?

* Représenter le Monde sur une carte introduit nécessairement une déformation de la réalité géographique. Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises représentations de la Terre !! * Projection Mercator ; favoriser les hautes latitudes au détriment des basses, vision eurpéano-centré héritée du XVIème siècle et des Grandes Découvertes * Projection Peters, diffusé dans les années 1960, redonne de l’importance aux pays de l’hémisphère Sud et illustre l’émergence du Tiers Monde * Projection polaire * Projection de Fuller, etc..

B°) La carte au service d’un dessein politique ou idéologique

La production de carte peut être au cœur d’enjeux de pouvoir et d’influence, la carte peut donc sous entendre une prise de position, un point de vue politique ou idéologique et vouloir chercher à démontrer une opinion par des choix figuratifs spécifiques.
La géographie est donc bien un instrument