Histoire du théatre
Le premier élément problématique : caractère rituel du théâtre antique, (fête religieuse pour Dionysos).
Dialogue entre Electre et le chœur en souvenir de son père Agamemnon.
Le 2éme élément problématique : le théâtre antique est un théâtre codé. Ca n’est pas un théâtre réaliste et psychologique. Ce sont des hommes qui jouent masqué. Un jeu d’acteur très codé fixé par le port du masque et la gestuel. Avec des postures type pour exprimer des émotions. Une alternance entre la parole et le chant. Il y a des moments dansé du côté du chœur. On en a pas beaucoup d’archive. A l’époque, le plaisir du spectateur reposait sur la musique.
Un élément codifié important, c’est l’espace. Un amphithéâtre avec des gradins, avec un orchestra au bas des gradins, une Skene (bâtiment sur la scène) en arrière-plan.
Max Reinhardt (metteur en scène Allemand) : en 1910, il monte Œdipe Roi dans un cirque à Berlin. Il reproduit l’espace de l’amphithéâtre Antique.
Jean Vilar : En 1960, il monte Antigone au festival d’Avignon, en pleine air. Il travaille beaucoup sur les chœurs. Il cherche à transmettre le coté rituel du chœur, religieux au publique.
Antoine Vitez : Electre en 1966, en 71 et 86. On voit ainsi l’évolution de sa mise en scène. Mais il utilise toujours la même actrice pour jouer Electre.
-Extrait d’Electre (1966) :
- scénographie épurée, presque pas de décors.
Jeu de l’actrice : elle joue avec son texte, peu de mouvement, palette d’émotion, pas beaucoup de variation, le même rythme, c’est une parole déclamé dans une sobriété, une économie de geste.
- Suppression du chœur lors de la lamentation, réduction du chœur à 3 personnes, pas de chant.
- Pas le code des masques, de mimique, les femmes jouent des femmes et les hommes jouent des hommes.
- Un chœur parlé et non chanté. Elles parlent chacune après l’autre alors que le chœur est d’ordinaire à l’unisson.
Le 02/10/12
Aristote, 33à av. J.C, La Poétique