reste au centre : dans le premier vous êtes choisi pour faire ce travailet dans le second vous en décidez par vous-même. C’est ici qu’entreen jeu, pour la première fois, ce que l’on définira comme mémoire.Cette mémoire, pourrait contenir des notions comme l’héritage, lesvaleurs, la culture, etc.Après avoir défini ce terrain, avec plus ou moins de facilité etde légèreté selon les cas (les enjeux ne semblent pas les mêmes sivous réfléchissez à l’accès au train des personnes à mobilité réduiteou si vous dessinez une lampe…), il faut chercher. Que l’on vousait demandé de chercher en un lieu précis ou que vous ayez éluvous-même le terrain, entre en jeu votre méthode. Votre “manière”.D’où vient cette manière, cette méthode, qu’il est courant de nommerpersonnelle ? La réponse à cette question n’est pas évidente. Onse contentera pour l’instant d’émettre l’hypothèse qu’il s’agit d’unmélange équilibré du trio héritage/mémoire/valeurs associé à l’expérienceacquise dans l’exercice de votre métier. Il semble qu’il y aitautant de chercheurs que d’individus, il est difficile de les décrire oude les classer selon des catégories. Donnons quelques exemples dedémarches : certains ont une imagination technique, d’autres uneimagination formelle, d’autres encore sont dotés d’une imaginationsystémique, etc. L’entrée dans la recherche semble être axée selonces affinités. Ceci ne veut pas dire, cependant, que le praticien formalistene soit pas intéressé aussi par l’aspect technique ou systémiquedu projet. Il se doit d’être transversal : une sorte de généraliste.Il ne serait pas raisonnable, en effet, qu’il omette de réfléchirà la résistance technique des matériaux qu’il doit employer (ceci estun exemple, nous aurions pu en citer de nombreux autres).Cette recherche se cristallise à un moment qui n’est pas toujoursdéfini par un impératif. Il se peut que, si vous travaillez pourune autre personne que vous-même, l’on vous demande de cristalliserla recherche à un moment donné (le temps c’est de