histoire des phénomènes
Les avants-gardes avaient vu l'éclosion de plusieurs mouvements dit avant-gardistes comme le cubisme, le symbolisme. Certains de ces mouvements sont assez rapidement entrés dans la culture académique c'est pourquoi ils laissent la possibilité à d'autres artistes de porter l'étendard de la révolte et de s'inscrire contre l'ordre établi.
On va s'arrêter sur deux mouvements qui vont refléter dans les domaines culturels la crise politique dans l'espace rural. le dadaïsme : né en 1916 à Zurich, il commencera à être diffusé de façon importante dans les années 1920, dans l'enceinte du cabaret Voltaire, qui était le nom du bar dans lequel se retrouvait pour les principaux d'entre eux, Hugo BALE et Tristan TZARA. Le terme « dada » n'a au départ aucun sens, sinon celui de s'opposer à l'absurdité de la guerre. H.Bale dira « dada est un cri, c'est le vide en érigé en art de vivre ». T.Tzara de son côté en donnera la définition suivante « dada est un microbe vierge ». En 1918, au sortir de la guerre, le dadaïsme devient un mouvement intellectuel et artistique à dimension européenne qui peut être compris comme une réaction à la fois ludique et désespérer contre les effet de la première guerre mondiale. Précisément, le dadaïsme se dresse contre les idéologie et conventions de l'époque pour mettre en avant les forces hasardeuses de la vie et les joies insensées de l'existence. Il s'agit d'un mouvement volontiers provocateur, au tonalité anarchisantes, qui va reposer sur 3 lignes directrices :
→ le rejet de la raison et de la logique au profit de l'imagination et du dérèglement des sens. Le cabaret Voltaire est un haut lieu de théâtre et de chant improvisé et de consommation d'alcool et de drogues. On peut considérer à certains égard, le dadaïsme comme la préfiguration de toutes les figures alternatives.
→ la remise en cause de toutes les conventions sociales dans des manifestations publiques à la fois