Histoire des pays bas
Avant l’ère chrétienne, le territoire aujourd’hui connu sous le nom des Pays-Bas, était peuplé par des tribus celtes et germaniques. Jusqu’au début du 5e siècle, la zone sud du Rhin faisait partie de l’Empire romain. Au cours du Moyen Age, les Pays-Bas étaient régis par un certain nombre de puissances féodales autonomes qui furent finalement réunies avec le reste des « Pays bas » (aujourd’hui la Belgique et le Luxembourg) au Saint Empire romain sous le règne de l’Empereur Charles Quint (1500-1558), également Roi d’Espagne. Mais l’Inquisition et les mesures de répression économique prises par les gouverneurs espagnols entraînèrent des soulèvements, notamment sous l’instigation du Prince William d’Orange. En 1579, les provinces calvinistes firent sécession en créant l’union d’Utrecht. Celle-ci donna naissance aux Provinces-Unies, noyau de l’actuel royaume des Pays-Bas.
Après une guerre qui dura 80 ans, l'Espagne reconnut finalement en 1648 l'indépendance des Provinces-Unies néerlandaises, qui devinrent alors l’une des plus importantes puissances maritimes et économiques du XVII e siècle. Cette période est connue sous le nom de Siècle d’or et correspond à une phase de développement exceptionnel des Pays-Bas tant sur le plan colonial et militaire que sur le plan culturel, intellectuel et artistique. Ce fut aussi en grande partie grâce à la Compagnie des Indes Orientales (la VOC ; «Verenigde Oost Indische Compagnie») fondée en 1602, qui marqua le début d'une extraordinaire entreprise et donna naissance au deuxième empire colonial le plus riche du monde après l'empire britannique. Cela ne manqua pas de susciter la jalousie des Etats voisins, notamment la France de Louis XIV qui déclara la guerre aux Provinces-Unies entre 1672 et 1678 (siège de Maastricht où périt D’Artagnan, capitaine des Mousquetaires du Roi) - marquant ainsi la fin de la période de gloire des Provinces-Unies.
En 1795, le pays fut envahi et occupé par les forces