Histoire de la médecine
La médecine occidentale évoluera grâce aux traductions effectuées à partir des écrits de grands médecins arabes, mais, tout comme les médecins orientaux, le peuple occidental continuera de considérer la maladie du corps liée à l'esprit et à la purification de l'âme [4,6,16]. De plus, on remarquera, dans la médecine occidentale du Moyen-Âge, deux courants : le courant monastique et le courant scolastique. Le premier (entre 600 et 1100), est connu pour son obscurantisme et sa stagnation puisque l'Eglise était dépositaire de la médecine et impose ses règles. En dehors des religieux (et des juifs [10]) personne ne pouvait pratiquer la médecine. De plus, seuls l'écoute du pouls, l'étude des urines et le mysticisme étaient utilisés pour accomplir les soins. La chirurgie, quant à elle, ne sera pas pratiquée par les clercs car elle va à l'encontre des dogmes religieux et la médecine ne s'apprend que dans les monastères. Pendant la période scolastique (1100 à la fin du Moyen-Âge aux environs de 1450), on a vu apparaître des écoles de médecine telles que celles de Salerne, de Bologne ou de Montpellier. Les médecins ne soignaient que les personnes de la haute société tandis que les petites gens allaient consulter des barbiers, des rebouteux,