Histoire de la grèce
La Grèce dans l'Empire ottoman (XVe-XIXe s.) : près de cinq siècles de domination turque au sein de l'Empire ottoman ne remettent pas en cause l'adhésion des Grecs à la religion orthodoxe. Le sentiment national se développe ; les Grecs émigrés entretiennent en Occident un soutien à la cause grecque que justifie le prestige de la Grèce antique.
La Grèce indépendante (1832-1944) : lorsque le pays accède à l'indépendance en 1832, après dix ans de lutte contre le pouvoir ottoman, il n'est encore qu'un petit royaume « protégé » par l'Angleterre, la France et la Russie. Jeux d'influence des grandes puissances, guerre de Crimée, guerre russo-turque, aussi bien que révoltes internes affectent la formation de la Grèce moderne. Dans ce processus heurté, se distingue, au début du XXe siècle, la figure d'Elefthérios Venizélos, qui obtient, au terme des guerres balkaniques (1912-1913), d'importants avantages territoriaux. Issue de la guerre gréco-turque (1921-1922), la République grecque (1924-1935) sombre dans l'anarchie et la dictature, avant d'être happée par la Seconde Guerre mondiale, entre occupation italienne et allemande.
De 1944 à nos jours : après une guerre civile (1944-1949) opposant les résistants communistes aux partisans royalistes, la Grèce – qui se trouve être l'un des enjeux de la guerre froide – est intégrée dans le camp occidental (OTAN, 1952), mais la démocratie reste fragile. Sa consolidation après la dictature des colonels (1967-1974) est confirmée par l'adhésion à l'Union européenne (1981). Une intégration fortement ébranlée, depuis 2009, par les effets dévastateurs de la crise économique et