La période du 11ième au 16ième siècle est marquée par une série de crises en Europe. Beaucoup de conflits envers l’église chrétienne et la papauté explosent comme le Grand schisme d’Orient. Certains de ces conflits poussèrent les paysans et même les souverains à vouloir adopter certaines réformes religieuses. Ce sont ici les deux phénomènes sur lesquels nous nous concentrerons.

Au 9ième siècle, le pape tente bien que mal d’imposer son autorité mais l’Empire byzantin considère que le pape ne devrait être qu’un sujet pour l’empereur, mais celui-ci se considère comme le chef spirituel de tous les chrétiens. De plus, en soutenant l’Empire carolingien, le pape montre son indépendance envers l’Empire byzantin ce qui ne leur plaît pas. C’est le début d’une crise, les querelles éclatent, creusant l’écart entre l’Église de Constantinople et celle de Rome. Aux 11ième siècle, les relations sont très tendues entre l’Église et l’Empire, et la querelle qu’est le Grand schisme d’Orient atteint son point de non-retour, en 1054, quand le pape et le patriarche de Constantinople s’excommunient mutuellement. La rupture se veut donc officielle. Nous assistons, alors, à la subdivision de l’Église chrétienne qui sera désormais 2 confessions distinctes, soit l’Église romaine et latine qui est fidèle à son pape et l’Église orthodoxe qui est fidèle à la doctrine chrétienne du 5ième siècle. Suite à cette subdivision plusieurs autres conflits suivirent donc, la Querelle des Investitures entre 1075 et 1122, le Concordat de Worms en 1122 qui mettra fin à la Querelle des Investitures et le Grand schisme d’Occident de 1378 à 1417. Le grand schisme d’Orient fait partie des événements qui participèrent à l’affaiblissement de la papauté au 15ième siècle.

Le 16ième siècle est marqué par une rupture de l’unité religieuse causée par différents mouvements de réformes au sein de l’Église chrétienne. Les chrétiens commencent à éprouver une forte angoisse au sujet de l’Église et de son salut éternel.