Histo
L’histologie utilise toutes les techniques de biologie pour étudier la structure, le fonctionnement et l’évolution des tissus. La microscopie est une technique très employée et relativement spécifique à l’histologie. Les microscopes sont des instruments qui permettent d’obtenir des images agrandies d’un objet. L’image peut être construite à partir de différents rayonnements électromagnétiques (photons ou électrons). En histologie, on utilise principalement les microscopes à transmission. Dans ce cas, les rayons traversent l’objet qui doit être suffisamment mince. L’image est alors formée par la modification des rayons au cours du passage à travers l’objet. Généralement on détecte des différences d’absorption entre les différents constituants de l’objet. Si l’on utilise des photons pour former l’image, on parle de microscopie optique, si l’on utilise des électrons on parle de microscopie électronique à transmission. En histologie, on utilise principalement la microscopie optique. Pour que les rayons puissent traverser l’échantillon on réalise des coupes minces des tissus que l’on veut observer : on observe donc une image bidimensionnelle. Les différences d’absorption sont généralement minimes (les cellules ne sont pas naturellement colorées). Les différences d’absorption doivent donc être établies par des traitements de coloration.
Colorations classiques La coloration vise à augmenter le contraste des images obtenues quand l’échantillon est observé en microscopie à transmission. En histologie, les colorants les plus utilisés sont l’hématoxyline qui colore en violet les structures renfermant des molécules acides comme les acides nucléiques (on parle de structures basophiles), l’éosine qui colore certaines protéines, notamment le cytoplasme en rose (on parle de structures éosinophiles), et parfois le safran qui colore le collagène de la matrice extracellulaire en jaune. On utilise ces colorants en combinaison soit