Hisoire d'oradour sur glane
Depuis le débarquement, la Résistance amplifie ses actes contre la progression des Allemands et leur remontée vers la Normandie. Plusieurs incidents et la position de faiblesse des S.S. va motiver l'exécution d'un acte destiné à impressionner (et surprendre) la population et (peut-être) calmer l'ardeur des résistants. C'est une méthode que les S.S. ont eu l'habitude de pratiquer sur le front de Russie. Ainsi les Allemands choisissent un village sans passé avec le maquis ou la résistance, un lieu tranquille, pour se "venger". Le choix est aussi fait en fonction de la taille du village et des capacités des S.S.
En début d'après-midi, les S.S. encerclent Oradour et rabattent vers le centre-bourg les personnes qui travaillent dans les champs. La population est rassemblée sur la place principale pour le prétexte d'un contrôle d'identité. Les hommes sont séparés des femmes et des enfants qui seront menés dans l'église. Les hommes sont répartis en six groupes et menés dans les plus grandes remises ou granges d'Oradour où les allemands ont installé des mitrailleuses. A 16 heures, et en quelques secondes les hommes sont abattus sans comprendre pourquoi. Certaines victimes recevront le coup de grâce. Les allemands recouvrent les corps de matériaux combustibles et mettent le feu dans ces lieux de supplices ainsi qu'aux maisons. Seulement cinq hommes pourront sortir de la grange.
A 17 heures, c'est malheureusement au tour des femmes et des enfants (400 personnes) réunis dans la petite église. Les allemands déposent une caisse au milieu de la foule. Il en dépasse un cordon qu'ils allument. Cette caisse destinée à asphyxier, explose et met en éclat les vitraux. L'asphyxie ne s'opère alors pas