Hiroshima
Le 6 août 1945, le premier bombardement atomique de l'Histoire réduisait en cendres la ville japonaise d'Hiroshima, tuant instantanément plus de 140.000 personnes, en majorité des civils. Le 6 août 1945, à 08H15, le bombardier américain Enola Gay, un B-29 piloté par le lieutenant-colonel Paul Tibbets, largue une bombe à l'uranium, baptisée "Little Boy", sur Hiroshima, l'un des centres militaires vitaux du Japon.
La détonation de la bombe d'une puissance entre 13 et 16 kilotonnes a lieu à environ 600 m du sol. L'explosion, équivalente à 15.000 tonnes de TNT, rase la ville. Dans un rayon de moins d'un kilomètre, 80% des habitants meurent, figés sur un tapis de braises.
Une bonne moitié de la population survit, mais la plupart de ces "Hibakushas"(mot japonais qui désigne les survivants des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki).
La municipalité d'Hiroshima évalue le nombre total de décès liés à la bombe à environ 220.000. Trois jours après le bombardement, le 9 août, une seconde bombe, "Fat Man", est larguée sur la ville portuaire Nagasaki. Tout un quartier populaire est rasé. La liste des morts, tués immédiatement ou décédés plus tard des suites de leurs maladies ou blessures, est évaluée à 150.000 sur une population de 240.000 habitants. Chaque année, Hiroshima commémore le drame par une minute de silence. Le statut "d'Hibakusha", a été conféré aux survivants dont le nombre était estimé à 266.000 en 2005.
Les Etats-Unis n'ont jamais présenté d'excuses officielles pour ces bombardements, les premiers et les seuls dans l'Histoire effectués par l'usage d'une bombe atomique. Ils avaient précipité la capitulation du Japon annoncée le 14 août et signée le 2 septembre