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• La consommation est un acte social : elle permet aux individus et aux ménages de manifester leur appartenance à un groupe social ou leur volonté d’accéder à un groupe social.
C’est pourquoi un acte de consommation peut être la manifestation d’un désir d’imiter un groupe c’est l’effet d’imitation. Il peut aussi montrer un désir de se distinguer des autres, par exemple pour se démarquer en affirmant son appartenance à un groupe social plus élevé que le sien.
On parle alors de consommation ostentatoire, dont le but est de montrer aux autres sa supériorité.
Par exemple, le choix d'une voiture, au-delà du prix et des conditions d'utilisation, obéit aussi à des motivations de « démonstration sociale ». Il s'agit alors à la fois d'afficher un « effet de distinction » qui démarque la personne des autres, mais aussi un « signe d'appartenance » à un groupe et de reconnaissance par les membres de ce groupe. La voiture, mais aussi les vêtements, les bijoux, l'ameublement de la maison et la décoration sont des instruments privilégiés de cette fonction symbolique de la consommation.
• Au-delà de ses fonctions immédiatement utilitaires, la consommation a donc une autre fonction plus symbolique : elle est l'occasion pour chacun d'envoyer aux autres un message sur soi-même. On dit qu'elle met alors en œuvre un « effet de signe ». Elle permet de se donner une identité sociale, d'affirmer une appartenance à un groupe et d'afficher un statut social.
• Enfin, la consommation peut aussi obéir à des comportements d'imitation : sous l'influence de certains modèles ou « leaders d'opinion », qui conditionnent et produisent parfois une uniformisation des pratiques.
On appelle société de consommation la société qui veut susciter toujours plus de besoins de la part des consommateurs, par la publicité ou la mise sur le marché de nouveaux biens et services.