D’un point de vue sémantique, le verbe to hedge signifie se couvrir, répartir les risques. Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les hedge funds n’ont pas tous l’objectif de neutraliser une ou plusieurs sources de risques. Aujourd’hui ce terme englobe une variété de fonds utilisant des stratégies de gestions non traditionnelles. Il n’existe aucune définition légale de ces fonds. Il existe donc, de nombreuses et différentes définitions des hedge funds. Cependant, nous pouvons donner une définition générale : « Un Hedge fund est une association privée d’investissement utilisant un large éventail d’instruments financiers comme la vente à découvert d’actions, les produits dérivés, le levier d’endettement, l’arbitrage, et ceci sur différents marchés. Généralement, les gérants de ces fonds y investissent une partie de leurs ressources et sont rémunérés suivant leur performance. Ces fonds exigent souvent des investissements minimums élevés et leur accès est limité. Ils s’adressent particulièrement à une clientèle fortunée, qu’elle soit privée ou institutionnelle ».
Aujourd’hui, les hedge funds occupent une place considérable dans le monde financier. Certains jours, les hedge funds représentent jusqu'à un tiers des transactions boursières à Londres ou à New York. On assiste à un véritable « Phénomène » de ces fonds d’investissement. En effet, il ne se passe pas une semaine sans que l’on retrouve ce terme dans la presse financière, ces fonds sont devenus incontournables dans l’économie mondialisé.
Néanmoins, ces fonds d’investissements sont souvent décriés. Quand on veut fulminer contre le capitalisme financier et la globalisation financière, les hedge funds sont la proie à des virulentes attaques. Dans la société civile, on a souvent une approche manichéenne quant à ces « fonds exotiques », soit on considère que ces fonds représentent le « Bien » ; on peut drainer des liquidités importantes et on peut obtenir sans risques des rendements bien