Hayek
Hayek aborde dans ce chapitre les liens qui existent entre sécurité économique et liberté économique. Selon lui, la sécurité économique est indispensable à la liberté. Hayek différencie deux types de sécurité : La première est celle qui permet de disposer à chacun d’un minimum vital. Cette sécurité selon lui peut être assurée par l’intervention de l’Etat et ne constitue pas un danger. La seconde est celle qui permet de maintenir un certain standard de vie mais celle-ci se fait par un contrôle du marché qui peut être dangereux.
Hayek explique par la suite que le second type de sécurité s’obtient au détriment de la liberté. Le fait de garantir un niveau stable des revenus est incompatible avec le choix de l’emploi. Les revenus étant stables, l’individu sera indifférent au fait de changer ou garder le même poste, on choisira donc pour lui. De plus les hommes ne donneront pas le meilleur d’eux-mêmes s’ils savent qu’ils ne seront pas récompensés par une augmentation de salaire.
De cette analyse, Hayek en retire deux types de société : les sociétés commerciales et les sociétés militaires. Il met en avant le fait que les individus sont plus attirés par la sécurité que par la liberté. L’auteur explique qu’une partie du chômage pourrait venir de ce changement de comportement : « Plus on tente d’assurer une sécurité complète en intervenant dans le système du marché, plus l’insécurité augmente. »
Hayek conclut donc que la sécurité économique est incompatible avec la liberté économique.
La séléction par en bas chap 10
Dans ce chapitre, Hayek revient sur l’argument récurrent avancé par les dirigeants. Ceux-ci expliquent que l’échec des régimes totalitaires était dû au fait que les chefs étaient peu scrupuleux de l’intérêt collectif.
Pour répondre à cet argument, Hayek met en avant le dilemme auquel doit faire face le socialisme. Soit il doit arriver au pouvoir par des moyens démocratiques soit convaincu que son programme est