halima
Dans le second quatrain les substantifs tempête, neige, givre et horizon noir plongent le lecteur dans une atmosphère lugubre et misérable, tandis que s’y oppose le terme de clarté vibrante, d’où la notion de contraste. Cette auberge fameuse inscrite sur le livre est, peut-être, une référence à l'auberge présente dans la parabole évangélique du Bon Samaritain, qui a recueilli un blessé sur la route et qui l’a soigné devant une auberge.
Le sonnet se termine par deux tercets à mètre pair.
L’ange s’inscrit parfaitement dans le cadre religieux (vers 9) Le renvoie à la résurrection possède un lien étroit avec la mort. Les rêves extatiques représentent les songes avant-coureurs de la félicité éternelle. Dans le onzième alexandrin les personnes ayant vécu dans la misère et la pauvreté se verront récompensées dans l’au-delà, c’est la raison pour laquelle la mort joue ainsi un rôle positif.
L’ultime tercet débute avec une métaphore biblique étant donné que le grenier mystique est associé au paradis, un endroit capable d’apaiser toutes les faims.
Le dernier alexandrin souligne finalement l’existence d’un monde meilleur mais dont personne ne connaît les composantes. La mort et donc le portail ultime vers l’au-delà.