Haiti
Les architectes, urbanistes et ingénieurs qui veulent reconstruire Haïti disent que c’est une tâche plus difficile que ce qu’ils croyaient. Premièrement, ils ont construit des petits bâtiments un peu partout et c’est là le problème : ils les mettent ici et là, sans ordre précis. De toute façon, lorsque les travailleurs veulent construire un édifice, ils ne savent pas où le mettre, car il y a des gens partout. Les sinistrés ont érigé leurs tentes sur des terrains vides. Ils doivent les déplacer pour que l’on puisse construire des bâtiments sur ces terrains… Mais où aller? Si on construit tout très rapidement, rien ne sera placé logiquement, alors que faire? Le fait que certains édifices gouvernementaux aient été détruits rend la tâche de reconstruire Haïti encore plus ardue.
Le monde entier a été touché par cette catastrophe et les gens ont voulu aider. Les États-Unis ont donné des millions de dollars et le Maroc a donné quinze tonnes de nourriture et de soins. Même le Tchad a octroyé un montant d’un million, malgré la pauvreté du pays. Au Canada, plusieurs événements ont eu lieu pour récolter des dons. Il y a eu des émissions spéciales, des chansons écrites et aussi des organismes qui ont amassé des fonds. Les étudiantes du Collège Saint-Joseph se sont aussi mobilisées l’an passé pour amasser des fonds pour cette cause. Notre but était d’amasser 10 000$. Pourtant, nous avons été agréablement surprises d’avoir atteint un montant de 21 000$. C’est onze mille de plus que notre objectif!
Certaines personnes, comme le journaliste Grégory Kudish,