Hackers, le cinquième pouvoir
Le hacker a deux images : une publique, un fameux logiciel malveillant, et une autre qui montre son côté héroïque et pro de l’investigation.
L’article met en avant cette deuxième partie, avec des exemples tels que les Anonymous, Telecomix, Wikileaks ou encore le Parti Pirate. Olivier Tesquet s’est d’abord intéressé aux Anonymous, personnes sans identité qui emploient comme slogan fondateur « Nous sommes les Anonymous. Nous sommes légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n’oublions pas. Préparez-vous. » et qui portent un masque, celui de V. Véritables révolutionnaires, ils se présentent comme des défenseurs du droit à la liberté d’expression sur Internet et en dehors. Leur moyen d’attaque est de saturer un site en le bombardant de requêtes. Un autre type de Hackers, Télécomix, surnommé comme les gentils hackers ; celui-ci est fondé sur le principe de « do-cratie » (la démocratie du faire) qui a été formé en Suède en 2009. Quant à eux, ils comparent les Anonymous comme des « punks d’internet » qui détruisent internet. Leurs principaux mouvements ont été de défier les dictateurs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ou encore, à l’heure actuelle, de contourner la censure en Syrie. Pour la loi, les hackers sont mal perçus : l’exemple de Kevin Mitnick l’un des dix criminels les plus recherchés par le FBI en 1990. Mais il n’y a pas que la loi que les hackers arrivent à bousculer, la presse aussi. En effet l’affaire Wikileaks est l’une des plus connues dans ce domaine. C’est l’australien Julian Assange, ex-hacker et fondateur du site Wikileaks, qui a terrorisé les Etats et les administrations en publiant des documents confidentiels piratés ou confiés par des sources anonymes. Ces hackers veulent aussi atteindre les politiques : certains recourent au lobbying et défendent la liberté d’expression en ligne. Pour Lionel Tardy, député UMP de Haute-Savoie « les hackers ont leur rôle au même titre que d’autres acteurs au sein