Géothermie
On parle de « géothermie basse énergie » lorsque le forage permet d'atteindre une température de l'eau entre 30 °C et 100 °C dans des gisements situés entre 1500 et 2500 m de profondeur. Ce procédé est surtout utilisé pour le chauffage urbain, comme en Ile-de-France, où de nombreuses pompes à chaleurs captent la chaleur du sol pour chauffer les logements riverains.
Il existe, dans le Nord de l’Alsace, une nouvelle énergie renouvelable : la géothermie des roches profondes. Elle consiste à chercher l’eau située à près de 5 000 m de profondeur, où l’eau a une température de 200°C. Elle est ensuite remontée à la surface à l’aide de pompes, puis est transformée en vapeur qui entraîne une turbine, fabriquant ainsi de l’électricité. L’eau refroidie est ensuite réinjectée dans le sous-sol. Cette énergie est donc totalement renouvelable, à l’instar de l’énergie solaire.
Cette énergie pourrait générer en Europe de l’Ouest environ 900 TWh/an, soit deux fois la consommation électrique de la France. Le potentiel de cette géothermie pourrait même être supérieur : des chercheurs ont affirmé qu’il était possible d’exploiter des eaux de 100°C, situé à une moindre profondeur.
On comptait, en 2006, environ 84 000 pompes à chaleur géothermique en France, produisant 930 MWth, ce qui est peu comparé à ceux qu’on pourrait produire grâce à cette géothermie. En effet, la géothermie aurait un grand potentiel selon les spécialistes. Les émissions de CO2 sont limitées grâce à cette énergie renouvelable : les émissions polluantes évitées sont estimées à 340 000 tonnes des CO par an.
En 2006, l’Ile-de-France a