Géopolitique
1. L’école allemande : die Géopolitik
La géopolitique allemande repose sur l'approche géographique de Ratzel (1844-1904), interprétée comme géopolitique, qui s'applique pour démontrer que l'État, thème principal des travaux géopolitiques, est« comme un être vivant qui naît, grandit, atteint son plein développement, puis se dégrade et meurt ». L'État, pour vivre (ou survivre), doit s'étendre et fortifier son territoire. À travers ce prisme, Ratzel défend l'idée que l'Allemagne pour vivre doit devenir un véritable empire et donc posséder un territoire à sa mesure en mettant en place une politique volontariste.
2. L’école américaine :
Les géopoliticiens américains - l'amiral Alfred Mahan (1840-1914) ou le professeur de science politique Nicholas Spykman (1893-1943) - se sont intéressés aux relations entre le développement technologique des civilisations et la domination de l'espace par les États.
3. L’école anglaise : la Sea power :
Cette École définit la puissance anglaise par la domination des mers ou océans (théorie de l'empire maritime). Et donc elle renvoie à une volonté de domination du monde via le commerce, en contrôlant les mers, puis désormais les terres, se faisant l'héritière directe, non seulement de la géopolitique allemande, mais aussi des premiers navigateurs anglais, comme Walter Raleigh : « Qui tient la mer tient le commerce du monde ; qui tient le commerce tient la richesse ; qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même ».
4. L’école française :
L’école française est née dans la contestation de l'approche géopolitique allemande et de ses légitimations déterministes tout en