Géographie
1. Les métropoles, moteurs du dynamisme
Un territoire très métropolisé
• La France est constituée aujourd'hui d'un important réseau urbain très diversifié. Paris, ville-monde, reste au cœur de ce réseau. Avec son aire urbaine (région parisienne), elle représente plus de 11,8 millions de Français, soit 18,5 % de la population totale. Elle participe largement à la croissance démographique nationale (son déficit migratoire, dû au départ des retraités, est largement compensé par un solde naturel positif du fait de la jeunesse de sa population).
Paris concentre également les plus importantes fonctions de commandement, que ce soit du point de vue politique, économique, scientifique, ou culturel. Cette concentration des pouvoirs au niveau de la capitale est un héritage historique que les différents efforts de décentralisation n'ont jamais réussi à contrecarrer. C'est de plus une ville mondiale, interface entre la France, l'Europe et le reste du monde (70 % du trafic aérien français, la quasi-totalité du trafic aérien international). Elle est ainsi la première capitale européenne avec Londres. Son dynamisme économique (elle génère à elle seule 29 % du PIB français) et sa très forte attractivité (45 % des cadres à haut niveau de qualification travaillant dans les secteurs clés) renforcent encore sa domination écrasante sur le reste du réseau urbain français : on peut ici parler de macrocéphalie.
• En dehors de Paris, le réseau urbain français comporte sept grandes métropoles qui dominent en province : Lyon, Aix-Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Strasbourg (Grenoble, Montpellier, Rennes, Nice sont presque des métropoles). Ce sont des villes pour la plupart moins puissantes que la moyenne des grandes métropoles de la dorsale européenne mais elles exercent un réel pouvoir de commandement sur leurs régions et, pour certaines, au-delà.
La politique de