Partie 1, - Génétique

Pendant de nombreuses années, l’obésité était considérée comme un manque de volonté de la par des personnes atteintes.
Cependant, plusieurs facteurs, notamment génétiques, expliqueraient cette prise alimentaire excessive, ainsi qu’un stockage des graisses abondant par le tissu adipeux.
Quelles sont donc les raisons antagonistes à une prise alimentaire excessive ?
Dans un premier temps, nous allons donc définir un problème neurohormonal du à une boucle défectueuse entre la prise alimentaire et le stockage des graisses. Dans un second temps, il s’agit de cerner un autre problème qui serait favorable à l’obésité : les bactéries intestinales.

a) L’obésité neurohormonale est une perturbation du dialogue entre cerveau et le reste de l’organisme. Une petite structure du cerveau, l’hypothalamus, a pu être incriminé dans la régulation défectueuse de la prise alimentaire et le contrôle de nombreuses hormones.
En effet, chez une personne normale, l’hypothalamus régule la prise alimentaire par le biais du neuropeptide Y, dont le taux oscille. Lorsqu’il augmente, il va déclencher la sensation de faim et donc contribuer a la prise alimentaire mais il va aussi déclencher la sécrétion dans le pancréas d’une hormone ayant pour fonction de stocker les graisses digérées (lipoprotéines de très faible densité). Cette hormone se nomme insuline.

En parallèle, la sécrétion d’insuline déclenche la sécrétion dans le tissu adipeux d’une hormone « coupe-faim » : la leptine, qui sera libérée par les adipocytes et regagnera l’hypothalamus pour diminuer le taux de neuropeptide Y ainsi que la prise alimentaire. Ainsi, la boucle de contrôle du poids corporel est bouclée.
Chez le sujet obèse, cette boucle est défectueuse, les taux de neuropeptide Y sont trop élevés et la prise alimentaire, la sécrétion d’insuline et le stockage des graisses sont donc excessivement stimulés. De plus, la sécrétion de leptine, normalement augmentée devrait regagner