Guerre
Lorsque j’explique à mes parents que j’aimerai vraiment partir couvrir des conflits dans le monde, la réponse est toujours la même. « Mais pourquoi veux-tu faire ça, à quoi bon ? »
L’actualité ne plaidant pas en ma faveur, de plus en plus de journaliste sont pris pour cible au quatre coins du monde. Mais qu’est-ce qui pousse un jeune étudiant à tout plaquer pour aller vivre l’enfer ? Pas ses 1500 euros mensuels difficilement arraché. Pas la gloire, à l’heure ou le public se désintéresse de plus en plus des conflits dans le monde. A mes yeux la réponse coule de source, être la où ça se passe, raconter des histoires, c’est bien connu que l’expérience de terrain ne pourra jamais être remplacé. D’ici tout est plus fade, tronqué. Tandis que là-bas l’intensité doit être forte, on devient la personne relai entre nous et le monde. Néanmoins, il faut savoir que le mythe du journaliste de guerre est révolu. Celui ou l’on était bien payé, peu nombreux, qu’on revenait en héro après avoir passé 5 mois en Centre Afrique.
Aujourd’hui, nous sommes la génération 2.0, la génération smartphone. Nous assistons à une réduction des budgets pour les nouvelles étrangères, l’hypperconnectivité fait en sorte que n’importe qui possédant un appareil photo peut envoyé ses photos à une rédaction, ce qui rend la concurrence encore plus rude. Sans parler des violences de plus en plus rude. Depuis la mort de James Foley……………..
Conclu : . Laurent Van der