Guerre, voltaire
Paragraphe 1 : le texte commence par un cas particulier énoncé sous forme narrative, au présent. Il s'agit d'un " casus belli " présenté avec le plus grand sérieux sous une forme volontairement administrative. Le responsable est donné en premier un " généalogiste ". Les étapes sont données successivement, sous la forme d'un exposé récapitulatif qui insiste particulièrement sur deux notions : le temps et l'éloignement à la fois temporel et familial des belligérants. Les données sont les suivantes :
- existence d'un pacte ancien (3 ou 4 siècles) entre deux familles dont l'une a disparu ;
- visées de la deuxième famille sur une lointaine province ;
- décision d'un membre de la première famille de considérer la province en question comme lui revenant de " droit divin " (il n'y a à cela aucune justification) ;
- organisation d'une expédition militaire pour faire main basse sur la province en question (malgré les protestations de ses représentants). On note l'évocation concrète de l'armée (costume et exercice).
Paragraphe 2 : poursuite du récit sans lien logique apparent. Il s'agit du développement du conflit par l'entrée en scène " d'autres princes " amateurs de guerre, prévenus par la rumeur publique (ils ne sont aucunement concernés).
Paragraphe 3 : il s'inscrit dans la continuité de l'histoire et marque une étape supplémentaire. Le phénomène mis en relief est double. Il y a d'abord un effet de grossissement des troupes. L'intervention d'autres peuples est justifiée par l'intérêt financier (assez maigre cependant). On note ensuite l'absence de réel choix pour un camp ou pour l'autre (l'image est celle des mercenaires), ce qui insiste sur l'absence de motivations autres que l'argent.
Paragraphe 4 : il est très bref et sert à rappeler que ces différents combattants, très nombreux puisqu'il est question de " multitudes ", ne savent absolument pas de quoi il est question,