Guerre du Viêtnam
Partie 1 La République démocratique du Viêt Nam gagne la première guerre d’Indochine contre la France en 1954. Cela donne suite à la délimitation du Viêtnam en deux parties ; le Nord, communiste, et le Sud, capitaliste, qui est dirigé par le dictateur Diêm. Le régime du Sud est soutenu par les américains, qui dans l’optique de la guerre froide, ne veulent pas que le pays devienne entièrement communiste. En 1960 est créé le Front National de la Libération du Viêtnam par des résistants communistes, pour la plupart originaires du Sud.
En 1961, les américains débarquent au Viêtnam et prennent le contrôle de plusieurs bases militaires. La répression contre le gouvernement contesté de Diêm s’accentue, comme le montrent l’auto-immolation de plusieurs moines bouddhistes. Un coup d’état, contre lequel les Etats-Unis ne s’opposent pas est commis, et Diêm est tué.
La guerre commence le 4 août 1963, alors que les nord-viêtnamiens bombardent deux bâteaux américains ; la réaction de ces derniers ne se fait pas attendre.
Après une montée progressive en intensité de la guerre, ce qui est appelé l’escalade commence. En effet, le nombre de soldats américains au Viêtnam est de 90’000 en août 1965. Ce nombre passe à 184’000 à la fin de la même année, et l’escalade atteint son sommet en 1968 avec plus de 540’000 hommes. En 1968, l’offensive du Têt est lancée par le Viêt Cong et l’armée nord-viêtnamienne. Ceux-ci attaquent massivement et par surprise toutes les grandes villes du Sud, dont Saigon, la capitale sud-viêtnamienne. Cette opération est une défaite pour le Nord, mais c’est un énorme coup au moral pour leurs adversaires. Les Etats-Unis commencent à rapatrier leurs effectifs sous la pression de l’opinion publique, qui s’est fortifiée après cette attaque.
Le 29 avril 1975, l’assaut final sur la ville de Saigon commence ; cet événement marque la fin de la guerre. Les sud-viêtnamiens continuent à se battre en effectifs réduits, alors que les