Grêves et syndicats au xixème siècle
« La grève est l’occasion du premier syndicat jamais crée » (Noiriel). En effet, partir de 1870, l’ensemble des pays occidentaux est confronté à un mouvement de syndicalisation du monde ouvrier. Si seules l’Allemagne et la Grande Bretagne construisent dès cette période un syndicalisme de masse, la syndicalisation de l’ensemble de l’Europe et des Etats-Unis provoque un réel changement, tant par ses conséquences sociales que par l’effet produit sur les mentalités .
II. Les syndicats, « solution ouvrière » (Noiriel) à la grève ?
1) Une nouvelle forme d’association ouvrière : le syndicat.
La naissance des syndicats modernes : une prise de conscience du monde ouvrier.
( Un héritage ancien et pluriel
Les syndicats sont héritiers des associations de résistance ouvrière comme le compagnonage, des mutuelles et des associations fraternelles. Caractéristiques communes : des cotisations élevées, surveillance stricte de l'apprentissage, ouvriers qualifiés. Dispérsés msi tentative de regroupement
( Les facteurs de la naissance des syndicats
C’est lors de la seconde révolution industrielle, à partir des années 1870 que naissent les syndicats modernes, dans un monde ouvrier transformé par les nouvelles réalités du monde industriel. La naissance et le développement de l’usine ainsi que le désir de reconnaissance de ses ouvriers, qui prennent peu à peu conscience de leur condition commune, sont les principaux facteurs du renouvellement de la solidarité ouvrière
Désir de représentation politique des ouvriers et leur volonté de dissidence pour faire reconnaître leur particularisme
Role d’unification de Noiriel : transport, presse