Groupe social
Ainsi, la taille minimale d’un groupe doit être telle que le nombre de relations interindividuelles entre les membres soit supérieur au nombre de ses membres, c’est-à-dire trois (Blanchet et Trognon, 2002). Shaw (1981) ajoute que les membres du groupe doivent « interagir entre eux et s’influencer mutuellement », alors que selon Lewin (1940), un groupe est un ensemble d’individus qui sont interdépendants les uns des autres.
[...] Ainsi, le groupe n’est pas qu’un simple agrégat d’individus mais un ensemble d’individus interdépendants générant des forces susceptibles de provoquer des évolutions et des changements. Les fondements d’un groupe social, un but commun, une influence entre membres et une interdépendance entre ceux-ci. L’approche catégorielle (Tajfel et Turner, 1986) Cette approche a surtout été développé par les théoriciens de l’identité sociale (Tajfel) et l’auto catégorisation (Turner), pour qui un groupe est une construction mentale (catégorisation sociale), liée à des enjeux identitaires (nous versus eux, biais de favoritisme endogroupe). [...]
[...] Le groupe optimal dépend, en réalité, de la tâche à accomplir : si la tâche requiert une forte identification et une motivation importante, il est préférable d’opter pour des petits groupes. Les membres du groupe peuvent aussi être plus ou moins similaires entre eux. L’avantage d’une similarité importante est le partage de croyances et de valeurs. Ceci augmenterait la cohésion du groupe, améliorant consensus et prise de décision et diminuant les conflits. Le