Le Grand Meaulnes, c’est le roman évocation d’une rencontre, celle que fera celui qui se nomme alors Henri Alban Fournier en 1905, celle d’Yvonne de Quiévrcourt. Le récit de ses émois amoureux entremêlés à ceux de son pays natal, transposés dans un roman atypique et hors du temps.
Le livre des souvenirs, ceux de François Seurel, de sa rencontre avec Augustin Meaulnes, un dimanche de novembre 189.. sur les bords du cher.
Pour lui qui menait une vie tranquille, sous le regard de ses parents, instituteurs dans le petit bourg de sainte Agathe, l’arrivée de ce pensionnaire étrange insuffle une nouvelle vie au cours de son adolescence. Augustin, c’est un peu l’élément perturbateur, vite surnommé «le Grand Meaulnes », un adolescent attirant et secret. D’une escapade de 3 jours, Meaulnes revient différent, dans un état d’hébétude, portant sous ses vêtements un anachronique gilet de marquis..
Confident et ami, François deviendra détenteur de son aventure .Une aventure sous le signe du hasard, d’étranges circonstances...Parti chercher des visiteurs, Meaulnes s’égare et arrive alors dans un endroit inconnu, un domaine sans nom, dans lequel se déroule une fête donnée en l’honneur des noces de Frantz de Galais. Une nuit étrange, où il est rapidement entraîné dans le tourbillon d’une farandole, où se côtoient enfants, bohémiens et paysans.. « Comme dans les coulisses d’un théâtre où la pantomime de la scène se fut partout répandue . » Une nuit féerique, où se mêlent couleurs et musiques dans un lieu irréel, une nuit où le temps se ralenti, où le moindre événement semble hors du temps…

Et au petit matin, une rencontre irréelle , celle d’une jeune fille Melle Yvonne de Galais , au bord de l’étang, où son reflet lui livre l’image ‘D’un être charmant et romanesque, au milieu d’un beau livre de prix »…une jeune femme gracieuse créature, qu’il ne fait qu’entrevoir et pour laquelle il restera fasciné «…mais un homme qui a fait une fois un bond dans le paradis, comment pourrait