Golden rice
Pour obtenir ce riz doré, il a donc fallut procéder à diverses modifications génétiques. Pour être plus précis, trois nouveaux gènes ont été ajoutés :
- Le gène syp ou encore phytoène synthase participant à la production des enzymes 1 et 2 qui sont nécessaires à la fabrication de la bêta carotène, et provenant de la jonquille.
- Le gène lycopène cyclase plus communément appelé gène cly participant également à la production des enzymes 1 et 2 ( comme cité precedemment ), et comme le syp provenant de la jonquille.
- Le gène crt1 provenant de la bacterie de sol Erwinia uredovora permettant la production de l'enzyme 3 qui est, encore une fois, nécessaire à la fabrication de la bêta carotène. Dans l'ADN du riz, le gène qui a attiré l'attention des chercheurs est le gène GPP. Celui-ci permet la fabrication de la vitamine A, on dit aussi qu'il en est le précurseur. Le seul souci, c'est qu'il n'a pas d'enzymes pour produire celle ci.
Les scientifiques ont donc rajoutés les 3 gènes évoqués dans le paragraphe précedent pour provoquer la production des enzymes nécessaires à l'obtention de la vitamine A.
Le grand intérêt de ce riz doré est tout d'abord la quantité de vitamine A abondante qui comblerait plus facilement les besoins journaliers en celle-ci chez les êtres humains. En particulier chez les personnes du tiers monde, les populations souffrant de famine, la cécité serait ainsi plus souvent évité et se nourrir de manière équilibré ( du moins en ce qui concerne la vitamine A ) serait moins couteux pour les plus démunis.
De plus, d'un point de vue économique, cela