Globalia c’est une démocratie parfaite, ou plutôt parfaitement sécurisée. Deux jeunes gens amoureux, Kate et Baïkal étouffent dans ce monde consumériste, vieillissant et standardisé. Leur tentative de fuite sera exploitée par Ron Altman : un des fondateurs de Globalia. Les vagues de terrorisme organisées par le service de la protection sociale ne permettent plus de maintenir un climat de peur suffisant au maintient de l’ordre. Il faut à Globalia un nouvel ennemi : ce sera Baïkal. Celui-ci est déposé au milieu de nulle part, c’est à dire en dehors de Globalia, de l’autre côté des parois de verre protectrices. Dans ces « non-zones » Baïkal découvre une humanité opressée, fédérée en tribus et tentant de survivre coûte que coûte. Il réalise que Globalia entretient avec les populations des non zones des rapports ambiguës, souvent contraires aux principes humanistes et écologiques assènés par les services de propagande à ses citoyens. Profitant des services d’un mafieux il contacte sa petite amie restée de l’autre côté des barrières protectrice. Celle-ci poussée par ses sentiments est prête à tout pour retrouver son amant. Dans sa quête elle rencontre un jeune journaliste. Ensemble ils vont découvrir que Globalia a une histoire, et aussi des faiblesses. Par l’intermédiaire d’une mysterieuse association de lecteurs ils réunissent un grand nombre d’informations suceptibles de mettre en péril l’équilibre du régime globalien. L’occasion de fuir se présente enfin à eux. Ils la saisissent et tentent de retrouver Baïkal en utilisant les réseaux mafieux. C’est l’occasion pour eux de découvrir les dessous de Globalia. Mais leur fuite n’est-elle pas trop facile ? Alors que Kate savoure le bonheur de retrouver Baïkal, Puig, le jeune journaliste s’aperçoit que les documents compromettant qu’il avait apporté ont été remplacé par un récit d’explorateur à priori sans intérêt.
En fait, manipulés depuis le début chacun des protagoniste à été utilisé par Ron Altman afin de démasquer