Globalia petit extrait
Nous sommes quelque part dans le futur. « Globalia », c’est l’état parfait qui englobe le globe entier ; qui a réussi à unifier toutes les nations que nous connaissons aujourd’hui ; qui a pour souci de rendre ses citoyens heureux, les libérant de toutes contraintes matérielles en les prenant en charge de la naissance à la mort ; qui dispose des moyens médicaux assurant une vie en bonne santé bien au-delà des cent ans à toute personne qui le souhaite … bref, vous voyez , tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil, et la vie est un long fleuve tranquille … sauf qu’il y en a qui résistent (seraient-ce des gaulois ????).
En effet, on apprend en même temps que les deux protagonistes principaux, Baïkal (tiens, j’appellerais bien mon chien comme ça !) et Kate, qu’il existe des « non-zones » en dehors de Globalia, où vivent des tribus dégénérées, et dont les membres sont désignés comme terroristes potentiels voulant la destruction de Globalia… Baïkal, atteint de la «pathologie de la liberté», passera de l’autre côté, entraînant Kate avec lui…
Je pense que vous voyez à quoi l’auteur veut en venir… et vous voyez juste, donc ce n’est pas la peine que j’aille plus loin dans mon résumé.
Tout cela a un goût de déjà-vu, c’est clair ! On y retrouve des références à l’univers totalitaire de Huxley et d’Orwell, des parallèles avec bon nombre de films dits « d’anticipation » plus ou moins fantastiques de ces dernières années (me viennent en tête «L’armée des douze singes», «The Island», il y en a plein d’autres, aidez-moi…).
La thématique n’est pas nouvelle, et l’auteur le sait aussi bien que nous. Comme